CHS: dans les entrailles du volcan

Reportage effectué en Janvier 2022, par UWH News

Demain Clermont n°356

23/04/2024

Demain Clermont n°356

Hockey subaquatique : pour les sportifs qui ne manquent pas d’air

18/03/2024

Hockey subaquatique : pour les sportifs qui ne manquent pas d’air

https://www.7joursaclermont.fr/hockey-subaquatique/

 

Trois fois par semaine, les licenciés du Clermont Hockey subaquatique s’entraînent à la piscine de Coubertin. Pour mieux connaître cette discipline, la présidente du club Karine Paulin a bien voulu répondre à nos questions.
Le hockey subaquatique est le seul sport subaquatique qui se joue au fond de l’eau, contrairement au Water-polo qui se joue à la surface de l’eau. Très peu médiatisé, ce sport a pourtant permis à la France de briller puisque son équipe tricolore est double championne du Monde.
À Clermont, la piscine Coubertin est le lieux d’entrainement du Clermont Hockey subaquatique, club présidé par Karine Paulin

7 Jours à Clermont : De quel pays vient ce sport encore pas très connu chez nous ?
Karine Paulin : Cela vient d’Angleterre et a été inventé en 1954. Ce sont des pêcheurs qui pêchaient en apnée et qui cherchaient pendant la trêve, de quoi garder la cadence sportive. Du coup, ils ont créé ce sport qui commence à se développer dans nos contrées.

7JàC : C’est un sport qui demande pas mal de condition physique ?
K. P : Tout vient à qui sait attendre, mais il est vrai que plus nous commençons tôt, plus c’est facile au niveau de la capacité d’apnée. Tout cela se travaille et si l’on prend du plaisir, ce sera plus facile de performer. Il faut avoir une bonne lecture du jeu, car au fond de l’eau, impossible de se parler.

7JàC : Quel équipement est nécessaire pour pouvoir jouer au hockey subaquatique ?
K. P : Les joueurs sont équipés d’un maillot de bain, d’un gant pour se protéger du carrelage du fond de la piscine,
d’une cross (30cm) et d’un bonnet de bain comme au water-polo qui permet par sa forme, d’entendre le sifflet de l’arbitre sous l’eau. Il faut aussi des palmes, des masques et tubas.

7JàC : Une équipe est formée de combien de joueurs ?
K. P : Il y a 10 joueurs dans une équipe ; 6 sont dans l’eau et il y a 4 remplaçants. Il y a 3 avants, 3 arrières, il n’y a pas de gardien. Tout le monde défend et tout le monde attaque. Des buts en métal (aluminium ou inox) de 3 mètres sont installés de chaque côté. Le palet, lui, pèse 1,3 kg et il ne doit pas être envoyé dans la personne sous faute de pénalité. (Prison). Le temps de durée d’une rencontre est de 2 fois 15 minutes en présence de 2 arbitres.

Une quarantaine de licenciés à Clermont
7 Jours à Clermont : Combien d’adhérents avez-vous dans votre club ?
Karine Paulin : Sur Clermont, nous sommes environ une quarantaine de licenciés. Les jeunes peuvent nous rejoindre à partir de 10 ans ; il y a de la place pour toutes les tranches d’âge et pour tout le monde. Il faut savoir qu’en France, il y a presque 7000 joueurs de hockey subaquatique.

7JàC : Aussi bien en compétition qu’en loisir ?
K. P : Effectivement, il est possible de pratiquer cette discipline sur ces deux volets. Pour la compétition, nous accédons plus facilement aux championnats de France, du fait que nous ne soyons pas nombreux au niveau des équipes. Pour la section loisir, c’est le plaisir d’évoluer ensemble qui est d’abord recherché.

7JàC : À quelle fréquence ont lieu les compétitions ?
K. P : Nous avons un championnat régional qui se fait une fois dans l’année et un championnat de France une fois dans l’année également. Sinon, nous avons des tournois comme celui que nous organisons en janvier avec 240 compétiteurs répartis en 24 équipes.

7JàC : Un sport que vous tenez médiatiser d’avantage ?
K. P : Oui, notre sport commence à être bien diffusé sur les réseaux sociaux et notamment par More-Sports sur Paris qui filme et explique tout ce qui se passe autour du hockey-subquatique. Nous arrivons à trouver des sponsors pour les équipes de France. À Paris, ils ont leur propre championnat, car il y a beaucoup d’équipes. Il y a des coupes d’Europe et des coupes du Monde tous les 4 ans. Nous sommes rentrés dans le domaine « sportif de haut niveau » il y a 2 ou 3 ans. Nous faisons partie de la FFESM (fédération française d’études et de sports sous-marins).

7JàC : Finalement, c’est un sport que vous conseillez ?
K. P : Beaucoup de gens pensent qu’ils ne pourront pas y arriver. De mon côté, j’ai découvert le hockey à 40 ans et ma fille à 10 ans. Cette dernière a performé et a réalisé de superbes choses. Pour quelqu’un qui aime l’eau et qui en a marre de faire des longueurs, cette discipline est un bon compromis.

France3: A Clermont-Ferrand, le hockey subaquatique émerge peu à peu

23/09/2023

France3: A Clermont-Ferrand, le hockey subaquatique émerge peu à peu

https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/puy-de-dome/clermont-ferrand/a-clermont-ferrand-le-hockey-subaquatique-emerge-peu-a-peu-2844959.html

 

Le hockey subaquatique, ce sont des apnées courtes et intenses. Il ne suffit pas que de pousser le palet au fond de l’eau, il faut se déplacer, observer ses partenaires et de temps en temps, sortir pour respirer. C’est ce que fond chaque semaine une quarantaine de licenciés, à la piscine Coubertin de Clermont-Ferrand. Au programme de l’échauffement, longueurs et apnée. Car il va falloir tenir le rythme en match, sur et sous l’eau. Pour Maxime, il y a un an, le hockey c’était sur glace. Mais le hasard lui a fait découvrir cette discipline un peu loufoque au premier abord.
 

L'importance de la gestuelle 

Maxime attaque sa deuxième saison au club. Maxime Nguyen Khoa Man, joueur du Clermont Hockey Subaquatique, explique : « C’est un sport très collectif. On mise beaucoup sur la gestuelle, savoir où vont être les coéquipers. Il y a besoin d’une grande pratique pour cela, car sans communication, il faut savoir ce que pensent les coéquipiers ». L’esprit d’équipe, dans les abysses de la piscine, est indispensable.


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C’est un sport encore méconnu mais qui remporte des médailles : le hockey subaquatique. En août dernier, 4 Auvergnats étaient en Australie avec les équipes de France. A Clermont-Ferrand, une hockeyeuse est revenue avec l'or autour du cou et un de ses partenaires de club avec l'argent. Découvrez ce sport qui gagne à être connu. Intervenants :Maxime Nguyen Khoa Man, joueur du Clermont Hockey Subaquatique / Karine Paulin, présidente du Clermont Hockey Subaquatique / Fabienne Courtial, joueuse du Clermont Hockey Subaquatique et championne du monde / Damien Chesné, joueur du Clermont Hockey Subaquatique et vice-champion du monde • ©S. Trentesaux / Y. Dorion / A. Jais / K. Janicki
Karine est la présidente du club. Tombée dans le hockey grâce à sa fille, elle espère convaincre à son tour. Karine Paulin, présidente du Clermont Hockey Subaquatique, souligne : « On ne peut pas se parler donc on se dispute en dehors, mais pas dans l’eau. On aimerait recruter des jeunes car c’est le vivier. Si on n’a pas de jeunes, nos équipes seniors vont s’essouffler et ça va s’arrêter. On a besoin de filles car notre équipe féminine est un peu juste ».
Des Clermontois remarqués en Australie
Sous l’eau, il y a deux équipes de six et un objectif, pousser le palet de 1,3 kg dans le but adverse. Cet été, 2 palets clermontois ont fait mouche en Australie. D’abord grâce à Fabienne, championne du monde, s’il vous plaît. Fabienne Courtial, joueuse du Clermont Hockey Subaquatique et championne du monde, raconte : « Gagner en Australie, contre les Australiennes en finale, c’est vraiment grandiose. C’était mon premier mondial. J’avoue que je ne peux pas rêver mieux. C’est l’aboutissement d’un travail, de tout ce qu’on a mis en place, de tous les sacrifices qu’on a pu faire, tant personnels que professionnels. On ne parle pas du hockey. On ne le connaît pas, on se demande ce qu’est ce sport, s’il est fait avec des bouteilles. On a fait beaucoup de communication avant et on a été soutenus par des tas de gens tout au long du championnat. C’est assez incroyable. On nous a dit qu’il fallait que ce sport soit médiatique, que la fédération nous soutienne. C’est très bien pour la promotion du hockey en France, c’est ce qu’on voulait ». 

Une relève à assurer 
Damien quant à lui est rentré au pays avec l’argent autour du cou. Hockeyeur sous-marin depuis 25 ans et entraîneur de l’équipe 1, son expérience profite à tous. Damien Chesné, joueur du Clermont Hockey Subaquatique et vice-champion du monde, conclut : « Cela donne envie à des jeunes d’aller faire ces voyages. Cela nous permet aussi de ramener des techniques au sein du club, des tactiques, des façons de s’entraîner et une vision du collectif ». 
Futurs entraîneurs, arbitres, dirigeants, tous les licenciés s’investissent. A Clermont-Ferrand comme dans l’autre club auvergnat, celui du Puy-en-Velay, le hockey subaquatique émerge peu à peu.

Propos recueillis par Stéphane Trentesaux / France 3 Auvergne

Le hockey autrement

03/03/2020

Le hockey autrement

Des palmes à la place des patins, un tuba, une crosse sans oublier une piscine et vous voilà hockeyeur subaquatique. Une discipline pas banale que l'on peut pratiquer avec le Clermont hockey subaquatique. Alors, on remplit ses poumons et c'est parti!

 

https://www.youtube.com/watch?v=5Ypu-ezkxNk